RÉSUMÉ

Dans un contexte de raréfaction des terrains constructibles, comment produire de nouveaux logements qui répondent à la fois aux contraintes environnementales (construire dans les enveloppes urbaines déjà bâties) et au désir des habitants de pouvoir acquérir une maison individuelle à un prix abordable ? 

Nous nous intéressons dans cette recherche de thèse à la démarche « BIMBY », acronyme de Build In My Back Yard (ou « Construire dans mon jardin ») qui prend le contrepied du concept « NIMBY » (Not In My Back Yard, « pas dans mon jardin »). L’hypothèse de départ est que la densification des quartiers pavillonnaires peut être réalisée à l’initiative de leurs habitants, du moins ceux qui manifestent le besoin de faire évoluer leur logement et/ou leur terrain : les projets de vie des ménages propriétaires d’une maison individuelle peuvent en effet être à l’origine de la création d’un nouveau logement sur une parcelle déjà bâtie et située au sein d’un tissu déjà urbanisé. 

Dans cette dynamique de concertation, l’habitant peut devenir un acteur déterminant de l’évolution d’une ville sur mesure, en accueillant un nouveau voisin dans son jardin. 

ÉCOLE DOCTORALE ET LABORATOIRES

COMPOSITION DU JURY

→ DIRECTRICES DE THÈSE 
Catherine BERNIÉ-BOISSARD, Professeur en Géographie de l’aménagement Université de Nîmes, ART-DEV UMR 5281 Université Paul Valéry Montpellier 3 
Anne SISTEL, Architecte-Urbaniste, Docteur en Géographie Urbaine Maître-Assistante Ville et Territoires ENSA Montpellier, laboratoire LIFAM 

→ RAPPORTEURS 
Romain LAJARGE, Professeur en Aménagement & Sciences territoriales à l’ENSA Grenoble, Université Grenoble Alpes AE&CC 
Laurent DEVISME, Professeur Sciences sociales – Etudes urbaines Ensa Nantes UMR 1563 Ambiances Architectures Urbanités CRENAU 

→ EXAMINATEURS 
Claire PARIN, Professeur Ville et Territoires ENSAP Bordeaux UMR 5319 
Khedidja MAMOU, Maître-assistante Sciences Humaines et Sociales ENSA Montpellier, LIFAM et CRH – UMR CNRS 7218 LAVUE