Concours ACIER 2023 étudiants, exprimez vos talents

L’ENSAM VOUS PRÉSENTE LE CONCOURS ACIER 2023

Authentique laboratoire d’idées et de création, le concours « Acier » de ConstruirAcier s’est imposé au fil des ans comme un événement majeur et valorisant dans le cursus des étudiants inscrits en école française d’architecture et d’ingénieurs.

Objectif : donner aux candidats l’opportunité de découvrir et explorer les possibilités architecturales et techniques de l’acier en concevant un ouvrage avec ce matériau. Depuis plus de dix ans, des milliers d’étudiants ont ainsi pu présenter leurs projets devant un jury composé d’architectes, d’ingénieurs, de journalistes et de spécialistes de la construction en acier et de membres de ConstruirAcier. Les lauréats du concours sont récompensés par un prix de 10 000 euros, leurs projets sont publiés dans la revue MATIÈRES et dans le book des prix de l’architecture acier et présentés au public lors de la Steel.in en octobre à Paris.

Sujet 2023

Il est proposé aux candidats d’imaginer et de concevoir un modèle ou un programme architectural capable de relever les grands défis urbains posés les mutations du monde et ses villes (réchauffement climatique, déploiement du numérique, transition énergétique, transformation des modes de vie et du travail, nouvelle approche du vivant…). Le projet devra s’appuyer sur deux approches souvent opposées au cœur des problématiques architecturales contemporaines. Qu’il s’agisse en effet d’une démarche résolument High-tech ou Low-tech (ou bien encore de la combinaison des deux), l’ouvrage s’efforcera de tirer le meilleur parti des qualités du matériau acier qu’il mettra en valeur.

Exprimez vos talents face à un jury présidé par Grégoire Bignier, architecte.

Télécharger le règlement 

Parmi les enjeux du monde actuel que l’architecture serait en mesure de relever, nous pouvons citer le climat, la santé, la biodiversité, l’épuisement des ressources naturelles ou la question numérique.

Il est envisageable d’imaginer deux possibilités qui s’offrent à elle pour relever ces défis complexes.

D’une part, une approche dite High-tech qui parie sur les progrès de la science et de la technologie pour affronter ces grandes questions. L’architecture de notre siècle pourrait s’organiser ainsi autour de l’optimisation des ressources liées à la construction, l’utilisation massive de l’outil numérique (BIM, domotique…) sur le modèle urbain de la Smartcity.

D’autre part, une démarche dite Low-tech articulée autour de l’utilisation de techniques de construction éprouvées, le choix de matériaux biosourcés ou géo- sourcés et le renforcement du lien social dans le fonctionnement de la ville. L’architecture requestionnerait alors le passé pour imaginer le futur.

Dans ces deux approches bien différentes, l’acier peut prendre toute sa place grâce non seulement à ses qualités constructives, son abondance et sa ductilité, mais aussi à ses facultés de recyclage et de réemploi et au « génial bricolage » qu’il autorise et à sa simplicité de mise en œuvre.

Lequel de ces deux modèles vous semble-t-il le plus apte à relever les défis urbains à venir ? S’excluent-ils nécessairement ? En quoi l’acier permet-il d’y répondre simultanément ? Quel serait le programme architectural ou le modèle urbain emblématique de cette problématique ? Quels seraient les nouveaux modes constructifs (structure, enveloppe…) que l’acier permettrait d’imaginer ?