L’école propose six domaines d’études. Dans chacun d’eux, la priorité est donnée à l’acquisition par les étudiants d’une maîtrise du projet architectural et urbain. Chaque domaine d’études organise les enseignements qui sont dispensés sous forme de « grands cours », d’encadrement de projet en studios, de séminaires, de workshops, de travaux dirigés et de travaux pratiques.
En plus du choix d’un domaine d’études, les étudiants en Master 1 ont des cours magistraux sur la culture architecturale et urbaine ainsi que sur la transition écologique.
Des TD sont également obligatoires au choix parmi :
- La maîtrise d’œuvre opérationnelle
- Architecture et Patrimoine
- Métiers de l’urbain
Les masters en formation initiale et en formation professionnelle continue ont le même programme.
Domaines d'études au choix Master 1 - 2024.2025
Master franco-espagnol
Le domaine d’études « Master franco-espagnol » s’inscrit dans la convention établie en 2024 entre l’ENSAM et l’ETSAV (UPC, Barcelone) ayant notamment pour objet la mise en place d’un double diplôme entre les deux écoles. Ce rapprochement entre les deux écoles (et à travers l’ETSAV, l’Universitat Politécnica de Catalunya) a pour objectif de partager des problématiques de projet architectural et urbain situées dans une identité méditerranéenne commune, de croiser et de confronter ainsi des démarches et stratégies de projet entre villes et territoires.
S’appuyant sur les spécificités des deux écoles, et de leurs équipes enseignantes, le domaine d’études met l’accent sur l’articulation des échelles architecturales, urbaines et territoriales, qui constitue une des identités fortes de “l’école barcelonaise”, mais aussi une des identités d’une pensée architecturale et urbaine méditerranéenne. En effet, l’histoire contemporaine a mis en évidence, notamment à travers le régionalisme critique, les liens théoriques existant entre l’Espagne, l’Italie et le sud de la France.
Aujourd’hui, nos territoires d’Occitanie et de Catalogne, doivent faire face à des enjeux communs, parmi lesquels métropolisation et artificialisation des sols, régénération et rénovation urbaine, îlots de chaleur urbain et accroissement de l’exposition aux risques naturels, notamment sur la frange littorale.
Ce master favorise, d’une part, la mobilité étudiante en alternance entre les deux sites (Barcelone et Montpellier), tout en leur permettant un parcours commun, où les étudiants en provenance deux établissements travailleront ensemble pendant les deux années du parcours ; d’autre part, la mise en place de binômes enseignants des deux nationalités, ce qui permettra aux étudiants d’avoir comme référents, sur le studio de chaque semestre, un enseignant de chaque école ; enfin, l’équivalence des compétences des deux programmes, qui permettra d’obtenir le diplôme de l’établissement de destination sans redondance d’enseignements.
Domesticité
Ce domaine d’études porte sur l’impact de l’usage et le rite dans la spatialité domestique et les relations entre la sphère domestique et la fabrique de la cité. La méthode pédagogique repose sur une pratique à visée théorique via le studio et une théorie à visée pratique par le Séminaire. Chacune constitue une facette de ce que nous appelons une recherche opérationnelle. Le Studio exerce une pratique à portée théorique, car il contient les germes d’un engagement quant à la manière de concevoir un bâtiment. En définissant la théorie comme « Manière de concevoir un bâtiment », Lucan la rend indissociable de l’acte du projet. Le Séminaire est une théorie à visée pratique, car sa dimension critique réside dans la confrontation avec la pratique.
Les problématiques portées par le DEM :
- Comment le logement collectif constitue-t-il une matière première de la ville ? Comment l’ancrage domestique fait-il cité ?
- Que nous apporte l’héritage d’une approche typomorphologique ? Comment le dépasser et le réinterroger aujourd’hui et pourquoi ?
- Comment réinterroger les processus urbains dominés par la rentabilité ?
Les contextes qui intéressent le DEM :
- L’horizon méditerranéen
- La spatialité de l’univers domestique
- Les tissus urbains porteurs d’enjeux prioritaires (devenir des Grands Ensembles, mutation des faubourgs et autres marges)
- Les interventions dans l’existant (réhabilitation, transformation, renouvellement urbain)
Structuration pédagogique :
- Continuité des semestres S7/S8 et S9/S10
- Le séminaire : une approche théorique à visée opérationnelle
- Le studio : une approche pratique à visée théorique
- Le mémoire : une initiation à la recherche
- Le stage Atlas typologique : la mémoire d’un héritage
Spécificité de l’approche pédagogique :
- Les différentes graphies du projet comme modalités exploratoires
- Les méthodes de conception qui passent par l’expérimentation (soufflerie, simulation thermique et d’éclairement) et aux méthodes de diagnostic de terrain
Les spécificités de l’équipe enseignante :
- Une expertise liée au logement collectif
- Une expérience professionnelle et une pratique de la recherche. Elle porte les mêmes engagements sur le terrain professionnel que dans la recherche et les processus exploratoires.
- Des compétences complémentaires (architecture, paysage, structure, ambiance, théorie…)
Métropoles du Sud
Le Domaine d’Études « Métropoles du Sud » propose une formation d’architecte axée sur les défis contemporains des environnements métropolitains, en anticipant que 70% de la population vivra en zones urbaines d’ici 2050. Il explore la localité dans le développement des métropoles pour répondre aux enjeux environnementaux et climatiques.
L’approche pédagogique de « Métropoles du Sud » encourage l’exploration des interactions entre espaces urbains et ruraux, en valorisant une pédagogie alliant théorie et pratique. Cette méthode favorise une compréhension multidimensionnelle de l’architecture, intégrant analyse urbaine, gestion environnementale et développement durable. Les étudiants sont préparés à intervenir dans des projets urbains complexes.
Travaillant selon des cycles, en 2023, nous avons amorcer une approche selon l’axe thématique « Métropoles de Proximité » qui s’inscrit dans une réflexion stratégique sur l’urbanisation des villes, centrée sur les dynamiques locales et redéfinissant l’échelle des quartiers pour mieux répondre aux besoins des résidents. La crise sanitaire du Covid-19 a renforcé l’importance de la proximité, avec une redécouverte des circuits courts et de la consommation locale, et réinterrogeant les modes de travail. Cette nouvelle approche valorise la participation active des citoyens dans la gestion urbaine, la diversité des ressources locales, et les opportunités de développement économique, social et culturel. Les références théoriques, notamment les travaux de Jane Jacobs sur la réappropriation de la ville, François Ascher sur le chrono-urbanisme, guident cette approche. En intégrant les usages, valorisant les ressources locales, identifiant les opportunités de développement et renforçant les interconnexions, « Métropoles du Sud » vise à créer des quartiers mieux adaptés aux besoins et identités des résidents.
Situation-S
Les situations renvoient aux réalités de terrain et aux situations de projet que nous inventons, elles sont toujours inédites. Elles prêtent toute leur attention aux usages, aux habitants et aux relations avec l’environnement. L’architecture située se pense au sein de l’école et en dehors, dans un travail d’allers et retours entre immersion et distanciation. Aussi, nous privilégions des sites et situations proches de l’école afin de s’y rendre régulièrement, s’y faire une place et y agir.
L’objectif pour l’étudiant est de construire sa place, non seulement en termes professionnels, mais aussi politiques et sociaux. “Faire” et “éprouver”, considérées ensemble ou dans leur interaction, forment ce que Dewey nomme justement une “situation”. Les étudiants sont ainsi invités, entre travail de projection-conception et réflexivité, à reconsidérer le regard qu’ils portent sur un territoire et des projets, les valeurs données, et à être attentifs aux “pratiques faibles” et émergentes.
L’école et son cadre organisationnel, deviennent une situation pédagogique que les étudiants sont invités à co-construire par leur action et expérience. Les transitions, notamment écologiques, nécessitent de s’appuyer sur une transmission de savoirs, de rapport entre enseignants et étudiants, et de la place de l’expertise dans la transformation des territoires et des situations. Il s’agit de fonder une écologie des relations, des savoirs et des actions, redéfinissant les positions de l’étudiant, de l’enseignant et engageant un rapport direct avec le “réel”: agir et apprendre en même temps. C’est une pédagogie qui (re)pense l’action et le savoir.
Le domaine présente une équipe pluridisciplinaire avec un fonctionnement fort autour du principe du binôme encadrant. Tous les champs disciplinaires sont représentés (TPCAU, AVT, SHS-A, STA, HCA, ATR). Un(e) artiste-chercheur corpographe en résidence complète l’équipe.
Vers une architecture située
Le Domaine « Vers une architecture située » a pour objectif de proposer un parcours défini par une culture du projet sensible au contexte et au milieu dans lequel elle s’inscrit. La pédagogie s’oriente vers un apprentissage qui interroge la relation entre architectures et paysages méditerranéens au sens large du terme. L’idée est de construire un parcours de deux ans qui viendra embrasser toutes les échelles de réflexion et de conception.
Si la sensibilité du domaine s’inscrit en premier lieu dans la ruralité, les territoires des rives méditerranéennes et les grandes agglomérations urbaines qui jalonnent l’environnement géographique et culturel de l’école sont abordés. La volonté est de traiter l’ensemble du territoire méditerranéen. À travers l’étude et la compréhension d’un milieu spécifique, probablement dans la région Occitanie, l’idée est de proposer un regard et une culture du projet qui enlace toutes les échelles de conception et de composition. Du trottoir au territoire et du meuble à l’immeuble. Une approche de l’architecture qui pourrait s’inscrire dans une forme de régionalisme critique, mouvement défini par Kenneth Frampton, historien de l’architecture.
Embrasser simultanément les aspirations progressistes et universalistes du mouvement moderne et faire corps avec le contexte (social, culturel, géographique) dans lequel s’inscrit l’architecture. Pour cela, le lien inextinguible entre les deux champs culturels que représentent l’architecture et le paysage est renforcé.
Au sein du domaine, une compréhension et une analyse du milieu étudié est l’une des prérogatives à la mise en place du projet. Dans le rapport au site et à l’édifice, est interrogé un grand nombre de disciplines (la géographie, le paysage, la géologie, la biologie, la sociologie, l’art de construire, l’histoire et la théorie de l’architecture de la Renaissance à l’époque contemporaine … et bien d’autres choses encore …). Un ensemble de références (paysage, espace public, architecture, mobilier) viennent compléter la démarche de projet dont le point d’équilibre se situe entre tradition et modernité. L’acte de construire est appréhendé comme un élément essentiel dans le développement de cette pensée.
Que le choix du sujet soit inscrit dans la ruralité ou en milieu urbain, l’expérience par le corps semble essentielle dans la compréhension d’un territoire et d’un milieu. Une première séance in situ se développe sur plusieurs jours et vient introduire les problématiques à développer durant le semestre. Dessiner, c’est penser. Concevoir un projet, c’est aussi raconter une histoire, construire un scénario. Chaque étudiant est accompagné dans le développement d’une écriture et d’un vocabulaire du projet qui viendra également se nourrir de son expérience personnelle et de la relation qu’il entretient avec le monde qui l’entoure.
La finalité de ce processus d’apprentissage est de donner la possibilité à chacun, d’aborder le projet à travers deux cultures fondamentales, parallèles et indissociables de la capacité à « Faire œuvre »: celle de l’expérience et du vécu et celle de l’emprunt, du savoir, et de la théorie.
Dem Zero
Le DEM ZERO est le lieu d’une offre de formation permettant aux étudiants qui le souhaitent de se construire une trajectoire personnelle.
Le DEM ZERO propose d’entrelacer les pratiques de recherches en architecture :
– celles sur le projet / la conception / la création et leurs pratiques,
– celles par le projet / la conception / la création et leurs expérimentations,
– ou encore celles de la recherche-action, de la recherche par le projet, du projet par la recherche et leurs récits à venir.
Il favorise l’interdisciplinarité par les ateliers de projet et de recherche copilotés par deux enseignants-chercheurs rassemblant à eux deux les qualités suivantes :
- un enseignant-chercheur du champs TPCAU ou VT-UPU,
- un enseignant-chercheur d’un autre champs,
- un est architecte praticien,
- un est rattaché à une UR des ENSA.
Domaines d'études au choix Master 2 - 2024.2025
Situation-S
Les situations renvoient aux réalités de terrain et aux situations de projet que nous inventons, elles sont toujours inédites. Elles prêtent toute leur attention aux usages, aux habitants et aux relations avec l’environnement. L’architecture située se pense au sein de l’école et en dehors, dans un travail d’allers et retours entre immersion et distanciation. Aussi, nous privilégions des sites et situations proches de l’école afin de s’y rendre régulièrement, s’y faire une place et y agir.
L’objectif pour l’étudiant est de construire sa place, non seulement en termes professionnels, mais aussi politiques et sociaux. “Faire” et “éprouver”, considérées ensemble ou dans leur interaction, forment ce que Dewey nomme justement une “situation”. Les étudiants sont ainsi invités, entre travail de projection-conception et réflexivité, à reconsidérer le regard qu’ils portent sur un territoire et des projets, les valeurs données, et à être attentifs aux “pratiques faibles” et émergentes.
L’école et son cadre organisationnel, deviennent une situation pédagogique que les étudiants sont invités à co-construire par leur action et expérience. Les transitions, notamment écologiques, nécessitent de s’appuyer sur une transmission de savoirs, de rapport entre enseignants et étudiants, et de la place de l’expertise dans la transformation des territoires et des situations. Il s’agit de fonder une écologie des relations, des savoirs et des actions, redéfinissant les positions de l’étudiant, de l’enseignant et engageant un rapport direct avec le “réel”: agir et apprendre en même temps. C’est une pédagogie qui (re)pense l’action et le savoir.
Le domaine présente une équipe pluridisciplinaire avec un fonctionnement fort autour du principe du binôme encadrant. Tous les champs disciplinaires sont représentés (TPCAU, AVT, SHS-A, STA, HCA, ATR). Un(e) artiste-chercheur corpographe en résidence complète l’équipe.
Littoralités
Explorer les questions relatives aux territoires littoraux.
Ce domaine d’études pose la question de l’architecture et de son enseignement au regard d’un TERRITOIRE qui l’accueille, au regard d’une localité. Poser la question de la localité aujourd’hui dans une école d’architecture, à l’heure d’un monde globalisé, est une recherche de sens.
Il ne s’agit pas d’une posture idéologique, ou stylistique, ni identitaire et rétrograde. Cette question appelle à un besoin de re-territorialiser un
enseignement et des architectures et à formuler des réponses pragmatiques et réalistes au contexte culturel, économique et social de nos territoires.
Le contexte de la production architectural sur nos territoires, sera sans aucun doute très impacté par les bouleversements du CLIMAT et les enjeux ENVIRONNEMENTAUX (biodiversité, agriculture, eau…)
Mais c’est aussi la question des RESSOURCES qui va devenir centrale et qui nécessite d’apprendre à projeter en ayant conscience de ce que l’on manipule. Il s’agit en premier lieu de dé-carboner l’architecture et d’enseigner une manière d’être (architecte) au monde, en responsabilité, en lien avec les enjeux, les ressources et les savoir-faire d’un territoire. Il nous faut aussi considérer l’existant comme une ressource matérielle (le réemploi des édifices et de leurs matières) mais aussi comme ressource immatérielle d’une culture et d’une histoire.
Les changements majeurs et durables qui vont impacter nos territoires dans les années à venir, questionnent dès aujourd’hui nos édifices, nos villes, le paysage, les modes de vie : Comment adapter nos territoires, nos architectures, nos formes urbaines et nos espaces publics aux enjeux environnementaux et aux changements climatiques ?
Dem Zero
Le DEM ZERO est le lieu d’une offre de formation permettant aux étudiants qui le souhaitent de se construire une trajectoire personnelle.
Le DEM ZERO propose d’entrelacer les pratiques de recherches en architecture :
– celles sur le projet / la conception / la création et leurs pratiques,
– celles par le projet / la conception / la création et leurs expérimentations,
– ou encore celles de la recherche-action, de la recherche par le projet, du projet par la recherche et leurs récits à venir.
Il favorise l’interdisciplinarité par les ateliers de projet et de recherche copilotés par deux enseignants-chercheurs rassemblant à eux deux les qualités suivantes :
- un enseignant-chercheur du champs TPCAU ou VT-UPU,
- un enseignant-chercheur d’un autre champs,
- un est architecte praticien,
- un est rattaché à une UR des ENSA.
Métropoles du Sud
Le Domaine d’Études « Métropoles du Sud » propose une formation d’architecte axée sur les défis contemporains des environnements métropolitains, en anticipant que 70% de la population vivra en zones urbaines d’ici 2050. Il explore la localité dans le développement des métropoles pour répondre aux enjeux environnementaux et climatiques.
L’approche pédagogique de « Métropoles du Sud » encourage l’exploration des interactions entre espaces urbains et ruraux, en valorisant une pédagogie alliant théorie et pratique. Cette méthode favorise une compréhension multidimensionnelle de l’architecture, intégrant analyse urbaine, gestion environnementale et développement durable. Les étudiants sont préparés à intervenir dans des projets urbains complexes.
Travaillant selon des cycles, en 2023, nous avons amorcer une approche selon l’axe thématique « Métropoles de Proximité » qui s’inscrit dans une réflexion stratégique sur l’urbanisation des villes, centrée sur les dynamiques locales et redéfinissant l’échelle des quartiers pour mieux répondre aux besoins des résidents. La crise sanitaire du Covid-19 a renforcé l’importance de la proximité, avec une redécouverte des circuits courts et de la consommation locale, et réinterrogeant les modes de travail. Cette nouvelle approche valorise la participation active des citoyens dans la gestion urbaine, la diversité des ressources locales, et les opportunités de développement économique, social et culturel. Les références théoriques, notamment les travaux de Jane Jacobs sur la réappropriation de la ville, François Ascher sur le chrono-urbanisme, guident cette approche. En intégrant les usages, valorisant les ressources locales, identifiant les opportunités de développement et renforçant les interconnexions, « Métropoles du Sud » vise à créer des quartiers mieux adaptés aux besoins et identités des résidents.
Habiter
Penser l’Habiter résulte de la compréhension d’un environnement spécifique, de son identité. Ce Master propose une réflexion urbaine à laquelle participe le logement et un principe de travail méthodologique entre la pensée du plan urbain et celle du projet de logement.
Il prend en compte les enjeux préoccupants de l’environnement comme moteur de projets de logements, de tissus et d’espaces publics dans leur rapport au logement, mais également ceux de l’évolution du métier d’architecte. Sur la question environnementale, elle ne peut être envisagée comme seule recherche de solutions techniques. Comment cette efficience ne peut être que dans une corrélation de la pensée de toutes les échelles sur la question de sobriété de la consommation d’espace (et donc de matière) ou dans une bonne compréhension des usages ?
Il favorise également une réflexion sur la mutation et la transformation du tissu existant à l’échelle urbaine. Comment l’habiter participe à la forme urbaine ? Comment fabrique t-on la ville aujourd’hui ?
Un des objectifs est de développer une bonne maîtrise des échelles et de leurs relations mutuelles, avec la conscience que la qualité d’habiter se construit à partir d’une approche à diverses échelles. Pour mieux former les étudiants à la réalité de demain, tous les semestres intègrent à minima une partie de réhabilitation, reconversion, transformation de l’existant et réemploi, qu’il s’agisse d’espace public, de paysage ou de bâtiment.
Rentrer dans le projet par l’approche typologique est un point fort de l’expérimentation proposée par ce master, permettant de prendre la mesure des outils nécessaires à la conception urbaine.
L’objectif de ce master est de démontrer que les sujets prioritaires doivent être anticipés et guidés la conception du début. La qualité typologique ne peut exister quand elle est le résultat de conception cloisonnée d’échelles successives, tout comme la qualité environnementale doit être celle qui façonne le projet architectural et urbain sans discontinuité et en complémentarité. Autrement, tous ces efforts ne mènent à aucun résultat satisfaisant.
Objectifs
- maîtriser les différentes échelles qui constituent l’environnement du projet architectural et urbain,
- développer une capacité d’analyse à ces différentes échelles qui permette de construire la pensée du projet
- élaborer un projet urbain spécifique qui s’inscrit dans un processus de mutation et de transformation,
- inscrire le projet de mutation dans un contexte de changement climatique à partir d’une approche spécifique sur la question des micro-climats
- expliquer, exprimer une position, un projet urbain
Ici et Maintenant
« Vers une nouvelle ruralité »
L’enjeu de ce domaine d’études est de redonner du sens au rapport
que nous entretenons avec le projet d’architecture à toutes les échelles. Il s’agira de développer une méthode de pensée progressiste, ouverte sur la culture moderne, mais attentive aux spécificités locales du territoire en milieu rural dans lequel elle s’inscrit. Le domaine aborde les nouvelles formes de ruralité à toutes les échelles du projet en interrogeant la mutation des différents systèmes qui caractérisent les espaces ruraux.
Pourquoi Ici ? Pourquoi Maintenant ? Pourquoi Ici et Maintenant ? Le contexte, les moyens, la culture et les usages de l’instant sont fondamentaux dans la mise en œuvre du projet et de
l’idée. Concevoir, au sein de notre domaine, c’est réfléchir ici, au sein de notre milieu. Et maintenant. A l’instant T …
Objectifs du domaine d’études :
- Compréhension des échelles de territoires, d’activités et de populations à travers la lisibilité immédiate du contexte rural. Marcher : « le territoire concret » pour que la narration physique vécue précède l’information cartographique.
Forger une culture d’expérience du territoire à travers le corps et l’esprit. - Comprendre le projet comme une hypothèse de transformation prospective d’un territoire rural qui s’inscrit dans une logique de complémentarité avec la ville et les enjeux urbains.
- Proposer aux étudiants de travailler sur des territoires ruraux qui par leurs actions seraient capable d’offrir un modèle de développement humain alternatif et complémentaire au fonctionnement des entités urbaines, en s’appuyant sur la mixité sociale et l’entrelacement des échelles.
- Comprendre que faire « projet » c’est interagir sur les comportements sociaux et donc de promouvoir le rôle social de l’architecte, en sachant ici et maintenant que la constitution du territoire rural est plus compréhensible que la métropole.
- Comprendre que « faire projet » c’est aussi élaborer un ensemble de scenarii prospectifs de futurs probables et donc nécessairement construire sa pensée.
- Comprendre que « faire projet » c’est avant tout le doter d’une « plasticité » bénéfique à la mutation, à l’inachèvement, à la réversibilité. Le projet n’est jamais terminé. Notre intervention se fige à un moment donné.
- Appréhender le territoire à travers la manipulation des échelles, les questions du sol, du paysage et du vivant.
- Prendre du plaisir dans l’apprentissage des disciplines de conception que sont l’architecture et le paysage.
- Les projet sont un prétexte pour découvrir le monde et assimiler de nouveaux savoirs et de nouvelles connaissances.
Parcours « Mention Recherche »
Le parcours “mention recherche” permet à l’étudiant de se préparer au mieux au monde de la recherche grâce a un stage et un mémoire classique s’inscrivant dans une thématique choisie par l’étudiant à la fin de son S7.
Double cursus Architecte Ingénieur
ENSA Montpellier / École Nationale des Mines d’Alès
Le présent double cursus a pour objet de permettre aux étudiants de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Montpellier et l’École Nationale Supérieure des Mines d’Alès de suivre un parcours bi-diplômant organisé par les deux institutions.
Objectifs
- Favoriser l’apprentissage du projet architectural et urbain dans une dimension transculturelle architecturale et technique
- Mettre en place une démarche de complémentarité dans l’apprentissage des méthodes et des savoirs dans l’enseignement du projet architectural et urbain
- Favoriser et renforcer l’insertion professionnelle des futurs architectes-ingénieurs et ingénieurs-architectes.
Candidature
Les étudiants de l’ENSAM sont sélectionnés à la fin du semestre 5 du cycle Licence sur la base d’une lettre de motivation et d’un entretien de motivation permettant une mise à niveau.
Les pré-requis pour candidater sont d’avoir obtenu un baccalauréat scientifique ou effectué une prépa scientifique avant l’entrée à l’ENSAM.
À l’issue de la mise à niveau, un jury commun aux deux écoles auditionne les étudiants pour accéder au double cursus.
Contact
Laure SALHEN
Le stage obligatoire
Stage de formation pratique en S8 / 8 crédits (en agence ou hors agence)
Objectif : Le stage de formation pratique a pour objet, conformément au programme pédagogique de l’école, de donner à l’étudiant des savoirs et des savoir-faire complémentaires à l’enseignement dispensé, lui permettre de confronter ses connaissances théoriques aux pratiques réelles de conception et réalisation d’édifices, de découvrir différents aspects de la maîtrise d’oeuvre, mais aussi d’intéresser l’étudiant à la maîtrise d’ouvrage et à appréhender la diversification des pratiques professionnelles hors agence d’architecture, tant en France qu’à l’étranger.
Durée et période : Le stage Master est positionné en S8. En cas de redoublement d’un semestre, il pourra s’effectuer dès l’inscription officielle en cycle Master (à partir du 1er octobre de l’année en cours). Le stage est d’une durée obligatoire de huit semaines minimum à plein temps ou à mi-temps. Il doit être effectué en continu dans la même structure d’accueil.