Hana Rezgui soutiendra sa thèse intitulée : « De l’ingénierie de la collaboration à la maquette numérique BIM – Vers une gestion efficace du travail collaboratif » rattachée à l’école doctorale 60 TTSD (territoires, temps, sociétés et développement) en Architecture et aménagement.
Mercredi 18 décembre à 9h à l’UNIVERSITÉ PAUL VALERY MONTPELLIER 3 – SITE SAINT CHARLES.
Composition du jury
Marc MEQUIGNON, Maître de conférences, Université Toulouse Paul Sabatier 3, Rapporteur
Hammou FADILI, Directeur de recherche, FMSH, Université Paris 8, Rapporteur
Claire BAILLY, Maîtresse de Conférences, ENSA Paris Val de Seine – Université Paris Cité, Examinatrice
Patrizia LAUDATI, Professeur, Université Côte d’Azur, Examinatrice
Aicha BOUSSOUALIM, Professeure, École Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme (EPAU), Alger, Examinatrice
Catherine BERNIE-BOISSARD, Professeur Émérite, Université Paul Valéry Montpellier – CNRS, Examinatrice
Hassan AIT HADDOU, Professeur, ENSA Paris Val de Seine – Université Paris-Cité, Directeur de thèse
Guy CAMILLERI, Maître de conférences, Université Toulouse Paul Sabatier 3, Co-Directeur de thèse
Résumé de thèse
Le Building Information Modeling (BIM) en français La Modélisation de l’Information du Bâtiment, en tant que méthode de travail innovante, regroupe l’ensemble des acteurs d’un projet de construction autour d’un même modèle numérique centralisé. Cette approche repose sur la collaboration et la communication entre les différents intervenants, qu’ils soient architectes, ingénieurs, gestionnaires ou entrepreneurs. Toutefois, la nature et la taille du projet influencent directement la complexité des interactions, rendant la collaboration et la communication variables d’un projet à un autre. Le BIM repose sur trois aspects essentiels, le pratique (organisationnel) qui concerne l’organisation et la gestion des projets, notamment la coordination entre les différentes parties prenantes ; l’aspect technique, relatif aux outils et logiciels utilisés pour la modélisation et la gestion des informations tout au long du cycle de vie des projets ; et l’aspect juridique et contractuel, qui encadre les responsabilités des intervenants ainsi que la protection des données et des droits associés aux maquettes numériques. Dans le cas de cette recherche, le principal intérêt concerne l’aspect pratique de la mise en œuvre du BIM. Ce travail vise à répondre aux besoins particuliers des petites et moyennes entreprises (PME) dans l’adoption du BIM, en adoptant une approche d’ingénierie de la collaboration. Utilisant ce principe, les rôles des parties prenantes sont clairement définis et les interactions et les processus sont structurés pour améliorer la gestion des affaires. Grâce à l’utilisation du modèle d’ingénierie de collaboration choisi, nous avons pu proposer dans un premier temps un schéma organisationnel du travail des parties prenantes. Un modèle de collaboration est ensuite développé afin d’améliorer leur travail. Ce modèle a été testé dans un dernier temps dans le cadre de réunions techniques au sein d’une agence BIM, permettant ainsi d’identifier les contraintes auxquelles les collaborateurs sont confrontés, ainsi que de suivre l’évolution de leur comportement face à cette nouvelle méthode de travail.